Un skatepark est bien évidemment un lieu de pratique sportive, mais c’est également un lieu de rencontre, d’échange, un lieu de vie et ce d’autant plus si il propose une opportunité d’expression artistique favorisant les activités extra scolaire ou de centre de loisirs facilitant ainsi les échanges entre pratiquants, artistes et spectateurs .
Les interêts de cet espace
- Lieu de rencontre et d’échanges sportif et artistique
- Espace public et avec encadrement (accès libre aux équipements)
- Accès gratuit à un espace loisirs
- Permettre aux jeunes d’éteindre leur écran
- Moyen de lutter contre l’ennui et par conséquent contre les incivilités
- Une activité sportive pour les jeunes
- Des évènements sur l’espace public (possibilité de développer des animations de cultures urbaines)
- Un lieu sécurisé car protégé des voitures, évitant aussi d’utiliser le mobilier urbain
- Un intérêt architectural et artistique
- Un équipement accessible aux écoles, aux centre de loisirs,
- Jeunesse et sports.
Les skaters d’aujourd’hui
Très répandus aux Etats-Unis depuis de nombreuses années, les skateparks en béton commencent à fleurir en France depuis quelques temps remplaçant peu à peu les skateparks modulaires des années 90/00 aujourd’hui considérés comme désuets.
Ces nouveaux skateparks dits «paysagers» proposent une pratique optimisée mais ont également le souci de son intégration dans l’environnement (verdure, matériaux locaux…) Parallèlement à cela se développe dans le monde du skateboard un mouvement dit «DIY» (do it yourself = fais le toi-même) avec le développement de skateparks ou structures en béton auto-construits de manière bien souvent « sauvage » par les skaters eux-mêmes. Le problème est que beaucoup d’entre eux sont soumis au bon vouloir des propriétaires légaux et souvent détruits à plus ou moins long terme.
En France les exemples d’auto-construction sont plus rares : le bowl de Chatillon, de Chamrousse, de St Jean de Maurienne… construits par les locaux et financés par subventions, mécénats et sponsors.
Un bon skatepark
Un bon skatepark doit répondre aux besoins et aux envies des utilisateurs (différents suivant l’age, le niveau et la pratique des utilisateurs) mais il doit aussi leur offrir une marge de progression et ne pas être ennuyeux à terme.
Idéalement il sera central, situé dans un cadre agréable.
Techniquement la structure sera la plus roulante possible, idéalement un béton lisse Des proportions adéquates et adaptés à la pratique.
Si possible unique, il est toujours intéressant d’ajouter des éléments originaux, attirant ainsi potentiellement des gens de l’extérieur à la recherche de nouveauté.
La circulation au sein de la structure doit également être anticipée afin qu’elle soit la plus fluide et la plus dynamique possible.
Évolutif: On évitera la lassitude des pratiquants.
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